Prochainement, La Boutique du Tracteur agrandira sa sélection de produits avec des pièces pour tracteurs Super 55, Super 55E, 155D, 160E, 160D, E48, 480, 470, 684E de la marque espagnole EBRO.

Une des premières grandes marques de tracteurs et camions Espagnols de « Motor Ibérica S.A » nationalisée en Espagne en 1954, anciennement du groupe « Ford Motor Ibérica ».

Le contexte historique

Nous sommes en 1952, en pleine dictature Espagnole. L’Espagne est isolée depuis la fin de la guerre civile, les combustibles sont rationnés, les devises sont presque inexistantes, les importations sont restreintes, les matières premières limitées, l’électricité est administrée par heure, et les aliments se font rare. Le Ministère de l’Industrie, convoque, afin de réduire le retard en agriculture et augmenter la production, un concours « d’intérêt national » qui permettrait d’instaurer des fabriques de tracteurs agricoles en Espagne.

Ford Motor Ibérica, filiale de Ford Motor Company, déjà implantée en zone franche de Cadix depuis 1920,  remporte une des concessions. Cependant, les divergences avec les autorités du régime amènent celle-ci à nationaliser la firme, qui s’appellera « Motor Ibérica S.A. ».

Elle enregistrera en 1954 la Marque « EBRO » (nom du fleuve Aragonais) en référence au célèbre camion « Ford Thames » (Tamise), fabriqué en Angleterre. Le Ford Thames deviendra le camion Ebro B-35.

Ford et Ebro : les débuts de la marque

Malgré l’acquisition de la compagnie, la collaboration technique et l’ ingénierie de Ford sera capitale dans le développement de Motor Ibérica et son aspect extérieur s’inspirera fortement des tracteurs de la marque américaine comme le Fordson New Major E1As (Ebro 38). Ce dernier, produit dans une banlieue londonienne (Dogenham) avait déjà connu un grand succès sur le marché européen.

C’est donc en 1955, que voit le jour, depuis Barcelone, le premier « Ebro 38 ». Il a 38 CV, moteur quatre cylindres, 3600 cc, transmission de 6/2 vitesses et freins à tambour.
Il sera le seul modèle produit jusqu’en 1961 mais sera actualisé avec deux versions de 42 et 44 CV de puissance.

En 1961, Motor Ibérica, sort le « Super Ebro ». Il ressemble extérieurement au Fordson Super Major, c’est un tracteur beaucoup plus puissant que son précurseur avec 52 CV et 1600 tours/minute. Il intègre d’importantes nouveautés au niveau du système hydraulique et du relevage.

La fabrication de tracteurs passe de 500 exemplaires en 1955 à 8 000 en 1964Ebro devient l’emblème de la mécanisation Espagnole et le symbole de toute une époque.

En 1964, le Super 55 vient améliorer les versions antérieures, avec notamment une pompe hydraulique de gros débit,  qui renforce la capacité de relevage de l’attelage trois points, et le système « qualitrol » qui permet un meilleur contrôle du travail de profondeur de labour. Quelques mois plus tard, les freins à tambour seront remplacés par des freins à disques. Cette année là, sort aussi le E48, tracteur diesel bas de gamme, avec l’esthétique du Super 55, mais qui n’a pas les nouvelles caractéristiques de celui-ci.

En 1965, la rupture avec Ford est définitive, et Motor Ibérica cherche un nouveau partenaire technique et un nouvel appui économique.

Massey Ferguson et Ebro : vers une internationalisation d’Ebro

En 1966, Massey Ferguson, nouveau collaborateur avec 36,85% des parts de Motor Ibérica, annonce un nouveau départ et démarre une forte expansion internationale dans le secteur des machines agricoles, camions et fourgonnettes, avec notamment l’absorption de Perkins Hispanic S.A, AISA (aéronautique Industriel, S.A), FADISA ( Fabrication d’automobile Diesel, S.A), MASAfabriquant de moissonneuse batteuse Massey Ferguson à Noaín (Navarre) , MAINSA fabriquant d’outillage agricole à « Ejea de los Caballeros (Saragosse), BRAUD et FAUCHAUD fabriquant de chariots élévateurs et véhicules « JEEP » ainsi que le constructeur de fourgonnettes ALFA ROMEO à Avila.

En 1967, il présente le tracteur Ebro 160 affichant une ressemblance avec les tracteurs Massey Ferguson et une technologie améliorée basée sur l’Ebro Super 55.

C’est en 1968, que Motor Ibérica commence une nouvelle production Ebro 183, inspirée de l’ Ebro 160 avec un moteur Perkins de 6 cylindres, direction assistée et un système hydraulique renforcé pour alimenter le contrôle automatique du système de relevage.

L’Ebro Super 55 changera aussi son image classique, en s’adaptant à sa nouvelle famille MF. Il intégrera une nouvelle carrosserie, un alternateur, un pont avant trois pièces, un nouveau design de siège, un démarreur á clé et donnera lieu à la dénomination Ebro 155 en 1969.

Au début des années 70, une nouvelle gamme de tracteurs, le 155D, le 160D et le 684 viennent remplacer respectivement les modèles 155, 160 et 183.

Motor Ibérica investira plus de 721 300€ (une somme astronomique pour l’époque !) en recherche, formation de techniciens et informatisation de toutes ses sections. Elle inclura une série de moyenne et haute gamme de tracteurs Massey Ferguson à sa chaine de production de Madrid avec le MF135 Ebro, MF 147 Ebro, MF 178 Ebro, MF 157 Ebro et MF 188 Ebro.

En 1972, Motor Ibérica ouvre à Cordoue une usine pour fabriquer des tracteurs à chenilles.
Il en sortira l’Ebro TC-75 CV, qui ayant peu de succès, arrêtera sa production quelques années plus tard.

A partir de 1973, les modèles, seront de nouveau caractérisés par la couleur bleue de la marque Espagnole. En 1973, Motor Ibérica rachète les machines agricoles Valpadana.
En 1976, elle s’approprie la fabrique Renault de Burgos et bénéficie des éléments des célèbres Renault 57E et 88E, pour les nouveaux modèles Ebro 350 et Ebro 460, qui sortiront en 1977. Ces deux modèles avec respectivement 47 et 62 CV viennent remplacer les tracteurs Ebro 155E et Ebro 160E, qui avaient déjà accomplis une excellente mission pour la marque.

Le géant du moteur, en 1977, était un des premiers fabricants du secteur au niveau international de véhicules industriels, de tracteurs et de moteurs diesel. Un effectif de 11 000 personnes, exportant dans plus de 60 pays, 650 points d’assistance technique et 34 000 concessionnaires.

En 1978, Motor Ibérica exposera sa moderne série de tracteurs Ebro 6000 à la SIMA de Paris. Ils sont dotés de moteurs Perkins de nouvelle génération avec transmissions synchronisées de 12/4 vitesses, essieu de double tractions avec arbre de transmission centrée, direction hydrostatique, vitesses ultralentes jusque 0,5 km/h, freins à bain d’huile et nouvelle conception de la cabine et du tableau de bord.

En 1979, la marque présente à la FIMA (Saragosse), les modèles Ebro 6080, Ebro 6100 et Ebro 6125Commence cette année là, une forte récession pour l’agriculture américaine et mondiale. Massey Ferguson décide alors de vendre ses 36% d’actions à Nissan Motor Company. Cependant, la multinationale Canadienne continuera son assistance technique et manufacturière jusqu’en 1986.

Nissan et Ebro : Ebro à son apogée

Ebro continue d’élaborer sa gamme 6000 en proposant des tracteurs de toutes configurations et en constante évolution technologique comme l’ Ebro 6040, Ebro 6080, Ebro 6090, Ebro 6100.

En 1980 il propose même une variété de minitracteurs le A-29-L et le A-35-L, fabriqués à Ejea de los Caballeros (Saragosse), et en 1982, il en sort la série 2000. Quatre modèles qui se vendent aussi sous la marque AVIA, qui ont entre 21 et 36 CV, double traction, direction hydraulique, roues égales qui permettent de travailler dans des zones étroites et d’accès difficile. Leur production se terminera en 1987.

Nissan est désormais le premier actionnaire en 1981 avec 55% de Motor Ibérica et sa participation augmentera jusque 80% en 1987. C’est le début d’une solide implantation du groupe Japonais en Espagne.

C’est l’apogée de Ebro en 1986 avec 300 000 unités produites. Cependant Nissan cherche à se détacher de sa section agricole et trouvera son nouvel associé technologique chez son homologue Japonais : Kubota Ltd.

Kubota et Ebro : la fin des tracteurs Ebro

Commence la nouvelle aventure Ebro-Kubota S.A, avec un capital initial de 6 620 000€ et trois associés de grande renommée. Motor Ibérica, Kubota et Marubeni.

Kubota, était numéro 1 dans le secteur de machines agricoles au Japon et Marubeni, intermédiaire commercial japonais particulièrement intégré dans le monde du négoce international. L’accord commercial entre les associés, étant que Kubota Ltd, prenne progressivement le contrôle de Ebro-Kubota.

Le siège s’installera  à Madrid, au «cuatro vientos » en 1987. C’est une fabrique de dernière génération, capable de produire jusque 8 000 unités à l’année. En 1988, Motor Ibérica changera sa dénomination sociale et sera désormais « Nissan Motor Ibérica ».

C’est à la foire de Valladolid, en cette même année, qu’Ebro-Kubota présentera la série 8000. Quatre unités qui maintiennent le moteur Perkins, avec un maximum de 135 CV pour l’Ebro 8135. Celui-ci étant de quatre roues motrices avec un système hydraulique de grande capacité, une force de levage avec cylindres auxiliaires qui atteint 4 500 kg, une nouvelle apparence externe avec le retour du bleu du Super 55 . L’Ebro 8070 (72CV), l’Ebro 8100 (96CV) et l’Ebro 8110 (115CV) seront des tracteurs de deux ou quatre roues motrices avec les mêmes caractéristiques de la série 8000.                    

Fin 1989, Kubota Ldt consolide son implication avec la venue d’ingénieurs Japonais et augmente sa participation actionnariale à 60%. Malgré la récession des marchés européens de machines agricoles en 1989, la firme maintient son programme de fabrication. Les moteurs Nissan sont désormais installés sur les tracteurs Ebro.

En 1991, se commercialise la série H 100, composée de 3 modèles haut de gamme, tous montés avec des moteurs Nissan 6 cylindres.

En 1992, Les ingénieurs Espagnols et Japonais travaillent sur un nouveau projet qui incorporerait la robustesse de Ebro et la technologie Kubota, le K1. Le prototype est prêt et les essais sur le terrain sont une réussite, cependant, la marque enregistre une perte de 72 millions d’euros, et la direction japonaise rejette la proposition d’augmenter le capital Ebro-Kubota.

Le K1 sera Kubota et «Ebro-Kubota»fermera ses portes des « cuatro vientos « à Madrid le 6 avril 1994.

La marque Ebro a dans ses actifs plus de 400 000 tracteurs fabriqués en 40 ans de production. Ce fut et restera une icône de l’histoire de la machine agricole du pays.
Elle laisse derrière elle, une empreinte indélébile, que l’on peut toujours apprécier dans les campagnes, chez les collectionneurs et dans les nombreuses associations de vieux tracteurs qui lui font honneur aujourd’hui.



La marca Ebro: los tractores españoles por excelencia.


Próximamente, « la Boutique du Tracteur » ampliará su selección de productos con piezas para tractores Super 55, Super 55E, 155D, 160E, 160D,E48,480, 480, 470, 684E de la marca EBRO.

EBRO fue una de las primeras grandes marcas de tractores y camiones Españoles de Motor Ibérica S.A, nacionalizada en España en 1954 y procedente del grupo Ford Motor Ibérica.

El contexto histórico.

Estamos en 1952, en plena dictadura Española. España está aislada desde el fin de la guerra civil, los combustibles están racionados, las divisas casi inexistentes, las importaciones restringidas,  las materias primas limitadas, la electricidad administrada por horas y los alimentos escasos.

El Ministerio de Industria convoca, con el fin de reducir el retraso en la agricultura y aumentar la producción agrícola, un concurso de interés nacional para fomentar el establecimiento de fábricas de tractores agrícolas en España.

Ford Motor Ibérica, filial de la Ford Motor Company, ya implantada en la zona franca de Cádiz desde 1920, gana una de las concesiones. Sin embargo, las discrepancias con las autoridades del régimen llevan a nacionalizar la firma y se llamará Motor Ibérica S.A.

En 1954, registrará la marca EBRO (nombre del río aragonés) en referencia al célebre camión Ford Thames (Támesis) fabricado en Inglaterra, el cual pasará a ser el camión Ebro B-35.

Ford Y Ebro: los inicios de la marca

A pesar de la adquisición de la compañía, la colaboración técnica y la ingeniería de Ford serán claves en el desarrollo de Motor Ibérica. El aspecto de los primeros modelos Ebro será muy apreciado y se basará en modelos estadounidenses como el Fordson New Major E1As, que ya había tenido un gran éxito en el mercado europeo y era producido en un barrio londinense (Dogenham).

En 1955 nace en Barcelona el primer Ebro38, el cual cuenta con 38 caballos de fuerza (CV), motor cuatro cilindros, 3600cc, transmisión de 6/2 marchas y frenos de zapata. Este modelo será el único hasta 1961, pero será actualizado con versiones de 42 y 44 CV. En 1961, Motor Ibérica saca al mercado el Super Ebro. Con una apariencia similar al Fordson Super Major, es un tractor de más potencia que su precursor con 52 CV y 1600 revoluciones/minuto que integra además importantes novedades a nivel del sistema hidráulico y de alzamiento.

La producción de tractores pasa de 500 en 1955 a 8000 en 1964, y Ebro se convierte en el emblema de la mecanización Española y el símbolo de toda una época. En 1964, el Super 55 mejorará las versiones anteriores con una bomba hidráulica de gran capacidad que incrementa la capacidad de alzamiento del enganche y con el sistema « qualitrol », el cual permite un mejor control de la profundidad del arado. Unos meses más tarde, se reemplazarán los frenos de zapata por frenos de disco. Ese mismo año aparece también el E48, tractor Diesel de baja gama con la misma estética del Super55, pero con otras características. En 1965, la ruptura con Ford es definitiva y Motor Ibérica busca un nuevo socio técnico y un nuevo apoyo económico.

Massey Ferguson y Ebro: buscando la internacionalización de Ebro

En 1966, Massey Ferguson se convierte en el nuevo colaborador de Motor Ibérica con 36,85%. Tras anunciar un nuevo comienzo, empiezan una fuerte expansión internacional en el sector de maquinas agrícolas, camiones y furgonetas, con la absorción de Perkins Hispanic S.A; AISA (Aeronáutica Industrial S.A); FADISA (Fabricante de Automóviles Diesel S.A); MASA, fabricante de cosechadoras Massey Ferguson en Noaín (Navarra); MAINSA, fabricante de herramientas agrícolas en Ejea de Caballeros (Zaragoza); BRAUD Y FAUCHEUX, fabricante de montacargas y vehículos « JEEP »; y el constructor de furgonetas ALFA ROMEO en Avila.

En 1967 presentan el tractor Ebro 160, que tiene la apariencia de los últimos Massey Ferguson y una tecnología avanzada basada en el Ebro Super55. Es en 1968 que Motor Ibérica inicia una nueva producción, el Ebro 183, inspirado en el Ebro 160, con un motor Perkins de 6 cilindros, dirección asistida y un sistema hidráulico reforzado para alimentar el control automático del sistema de alzamiento. El Ebro Super 55 cambiará también su imagen clásica adaptándose a su nueva familia Massey Ferguson. Integrando una nueva carrocería, un alternador, un puente delantero de tres piezas, nueva silla y arranque con llave, dará paso a la denominación Ebro 155 en 1969.

A principios de los años 70, la gama de tractores 155D, 160D y el 684 substituirán respectivamente los modelos 155, 160 y 183. Motor Ibérica invertirá más de 721 300 € (una gran suma para su época!) en investigación, formación de técnicos e informatización de todas sus secciones. También, incluirá una serie de tractores Massey Ferguson de gamas medias y altas a su producción de Madrid con los MF 135Ebro, MF 147Ebro, MF 157 Ebro y MF 188 Ebro. En 1972, Motor Ibérica abre una fábrica de tractores de cadenas en Córdoba. Lanzarán el Ebro TC-75-CV, sin embargo a falta de éxito, se detendrá su producción algunos años después. A partir de 1973, los nuevos modelos volverán a ser del color azul que caracteriza la marca Española.

En 1973, Motor Ibérica compra las máquinas agrícolas VALPADANA y en 1976 se apodera de la fábrica Renault de Burgos, con la cual se benefician de los componentes de los célebres Renault 57E y 88E para los próximos modelos Ebro 350 y Ebro 460. Estos últimos, con 47 y 62 CV respectivamente, vendrán a substituir al Ebro 155E y Ebro 160E en 1977.

El gigante del motor, en 1977, era considerado como uno de los primeros fabricantes del sector de vehículos industriales, de tractores y de motores diesel a nivel internacional. Contaba con 11.000 empleados, exportaba a más de 60 países, tenía unos 650 puntos de asistencia técnica y 34000 concesionarios.

En 1978, Motor Ibérica propondrá su moderna serie de tractores Ebro 6000 a la SIMA de Paris. Estos estaban dotados de motor Perkins de ultima generación, transmisión de 12/4 marchas, eje de doble tracción con árbol de transmisión centrada, dirección hidrostática, marchas ultra lentas de hasta 0,5 km/h, frenos en baño de aceite y una renovada concepción de la cabina y del tablero de mandos.

En 1979, la marca presenta en el FIMA (Zaragoza), los modelos Ebro 6080, Ebro 6100 y el Ebro 6125. Ese año, fue el principio de una fuerte recesión para la agricultura americana y mundial, por lo que Massey Ferguson decide vender su 36% de participación a Nissan Motor Company; sin embargo, la multinacional canadiense continuará su asistencia técnica y fabril hasta 1986.

Nissan y Ebro: Ebro en su apogeo

Ebro sigue fabricando su gama 6000 y proponiendo tractores con constante renovación tecnológica como el Ebro 6040, Ebro 6080, Ebro 6090 y Ebro 6100. En 1980, crea una variedad de mini tractores con el A-29-L y el A-35-L, fabricados en Ejea de los Caballeros (Zaragoza). En 1982, lanza la nueva serie 2000 con cuatro modelos (que también se venden bajo la marca AVIA) de entre 21 y 36 CV, doble tracción, dirección hidráulica y ruedas isodiamétricas; un tractor ideal para trabajar en zonas estrechas y de difícil acceso. Su producción se finalizará en 1987.

Nissan es el principal accionista en 1981 con 55% de Motor Ibérica y su participación se incrementará a un 80% en 1987, marcando el inicio de una sólida implantación del grupo Japonés en España. Es el apogeo de Ebro en 1986 con 300.000 unidades producidas; no obstante, Nissan busca separarse de su sección agrícola y encontrará a su socio tecnológico en su homólogo japonés: KUBOTA Ltd.

Kubota y Ebro: el fin de los tractores Ebro

Empieza una nueva aventura Ebro-Kubota S.A, con un capital de 6.620 000€ con tres renombrados socios: Motor Ibérica, Kubota y Marubeni. Kubota era número uno en el sector de máquinas agrícolas Japonés, y Marubeni era intermediario comercial, también Japonés, particularmente integrado en el mundo de negocios internacionales.

El acuerdo entre los socios se basaba en que Kubota Ltd controlaría progresivamente Ebro-Kubota. La sede se instalaría en Madrid en los « cuatro vientos » en 1987, donde cuentan con una fábrica de última generación con la capacidad de producir 8000 unidades al año. En 1988, Motor Ibérica cambiará su razón social y se llamará « Nissan Motor Ibérica ».

Es en la feria de Valladolid de 1988 donde Ebro-Kubota presenta la serie 8000 con cuatro tractores que mantienen el motor Perkins, con un máximo de 135 CV para el Ebro 8135. Este modelo está dotado de doble tracción con un sistema hidráulico de alta capacidad, una fuerza de elevación con cilindros auxiliares que alcanza los 4500kg y una nueva apariencia con el color azul del Super 55. Los modelos Ebro 8070 (72 CV), Ebro 8100 (96 CV) y Ebro 8110 (115 CV) serán tractores de simple o doble tracción con las mismas características que los 8000.

A finales de 1989, Kubota Ldt consolida su compromiso con la llegada de ingenieros japoneses a España e incrementa su contribución accionaria a 60%. A pesar de la recesión de los mercados europeos de maquinas agrícolas en 1989, la firma mantiene sus planes de producción y los motores Nissan se montarán desde entonces en los tractores Ebro. Nacerá en 1991, la serie H100, compuesta por tres modelos de alta gama con motores Nissan de seis cilindros.

En 1992, los ingenieros Españoles y Japoneses trabajan en conjunto sobre un nuevo proyecto: el

K1. El prototipo está listo y las pruebas en el terreno son concluyentes, pero llega una mala noticia indicando que la empresa tiene pérdidas de 72 millones de euros y que la dirección japonesa rechaza la proposición de incrementar el capital Ebro-Kubota. El K1 será Kubota solamente, y Ebro-Kubota cerrará las puertas de los « cuatro vientos » de Madrid el 6 de abril de 1994.

La gran marca Ebro tiene a sus espaldas más de 400.000 tractores fabricados en 40 años de producción. Ebro fue y seguirá siendo un ícono en la historia de la Maquinaria Agrícola del país de Cervantes. Deja tras ella una huella indeleble, que podemos aún apreciar en los campos de todos los rincones de España, en casas de coleccionistas y en las numerosas asociaciones de tractores antiguos que le rinde tributo hoy en día.